|  Il était une fois, un grand-père et une grand-mère qui vivaient ensemble
    paisiblement. Un matin, le grand-père dit à son épouse : "grand-mère, la nuit dernière
    j'ai rêvé d'un jizo". La grand-mère lui répondit : "alors pilons du riz et faisons
    des boulettes de riz que nous irons offrir au jizo". Ils firent ainsi.
 Soudain, les boulettes de pâte de riz roulèrent et sortirent de la maison.
    Le grand-père, affolé a dit : "mes boulettes de pâte de riz, où allez-vous?"
    et il courut après. Quand il les retrouva, les boulettes de pâte de riz
    étaient déposées autour du jizo.
 Le grand-père et la grand-mère firent beaucoup de boulettes de pâte de riz et les offrirent au jizo qui les remercia en disant : "merci, merci".
 Puis le jizo dit au grand-père, "Ce soir un brigand va voler beaucoup de choses
    et il viendra ici et me les partagera, alors tu te cacheras sur le toit.
    Et au matin très tôt, tu chanteras COCORICO".
 Le grand-père grimpa sur le toit et attendit silencieusement. Le voleur
    arriva, puis il commença à sortir de son sac ce qu'il avait volé pour partager
    avec le jizo. Le grand-père se mit à chanter : "COCORICO", et le voleur pris
    de peur, s'enfuit.
 Un proverbe dit que les murs ont des oreilles et que les portes coulissantes
    a lattis tendu de papier blanc (shoji) ont des yeux. Cela signifie qu'il
    y a toujours quelqu'un qui écoute et qui regarde quand on fait de vilaines
    choses.
 "Descends grand-père", dit le jizo. Quand le grand-père descendit, il trouva plein de trésors.
 Le jizo dit au grand-père qu'il pouvait emporter tout le trésor, alors le grand-père et la grand-père partagèrent tout avec les autres villageois.
 Depuis ce jour-là, tous les gens du village furent reconnaissants envers
    le jizo et le remercièrent en lui donnant beaucoup de choses comme des boulettes
    de pâte de riz au jizo. Les enfants jouaient tous les jours près du jizo et même après le coucher du soleil. Quand ils allaient à l'école, en attendent
    que tout le monde soit arrivé, ils jouaient avec le jizo et ensuite allaient joyeusement à l'école. Tous les jours, les enfants
    faisaient des compétitions pour savoir qui était le plus fort en lançant
    le jizo. Il y avait toujours quelqu'un qui nettoyait le jizo et le remettait à sa place avant le lendemain matin.
 Le jizo était très content de pouvoir jouer avec les enfants.
 Les gens du village étaient très heureux d'être protégés, de pouvoir jouer
    avec lui et d’être en bonne santé grâce à lui et le remerciaient beaucoup.
 Fin
 
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